🎭 Les masques que l’on porte : se protĂ©ger ou s’oublier?

Quand on pense Ă  octobre, on imagine les citrouilles, les dĂ©guisements, les toiles d’araignĂ©e (fausses
 ou pas 😅) et bien sĂ»r les masques d’Halloween. Mais la vĂ©ritĂ©, c’est que nous portons tous des masques bien au-delĂ  du 31 octobre.

Ces masques ne sont pas faits de plastique ni de maquillage, mais ils sont tout aussi efficaces pour transformer notre apparence aux yeux des autres.

Pourquoi portons-nous des masques?

D’abord, soyons honnĂȘtes : les masques ont leur utilitĂ©.

  • Ils nous protĂšgent. Le masque du « je suis fort » peut nous aider Ă  traverser une pĂ©riode difficile sans nous effondrer au bureau.
  • Ils nous permettent de nous adapter. Le masque du « je suis sociable » peut nous aider Ă  entrer dans une salle pleine d’inconnus.
  • Ils nous donnent parfois un rĂ©pit. Le masque du « tout va bien » peut ĂȘtre un moyen de dire : « Je n’ai pas l’énergie d’expliquer aujourd’hui. »

Autrement dit, les masques font partie de notre survie Ă©motionnelle. Le problĂšme n’est pas de les porter
 c’est de s’y accrocher trop longtemps.

Quand le masque colle trop

Le danger, c’est quand on en vient à confondre qui nous sommes et le rîle qu’on joue.

  • Quand on sourit tout le temps, mĂȘme quand ça ne va pas, on finit par ne plus savoir comment demander de l’aide.
  • Quand on joue le rĂŽle du parent parfait, on peut s’épuiser Ă  force de vouloir cacher nos moments de vulnĂ©rabilitĂ©.
  • Quand on se cache derriĂšre le masque de la personne « qui n’a besoin de rien », on se coupe du soutien et de la proximitĂ© qu’on dĂ©sire au fond.

Un masque porté trop longtemps peut devenir une prison.

Déposer un masque, un geste courageux

DĂ©poser un masque ne veut pas dire tout montrer, tout dire, tout partager. Ce n’est pas enlever toutes nos dĂ©fenses d’un seul coup. C’est plutĂŽt un acte de choix et de libertĂ© :

  • Choisir avec qui on se montre tel qu’on est.
  • Accepter d’ĂȘtre imparfait et humain.
  • Oser dire « non », ou au contraire « j’ai besoin de toi », mĂȘme si ce n’est pas toujours confortable.

C’est un peu comme l’automne : les arbres ne perdent pas leurs feuilles parce qu’ils Ă©chouent, mais parce qu’ils se prĂ©parent Ă  mieux renaĂźtre.

Exercice pratique 🍂

Prends quelques minutes pour réfléchir à ceci :

  1. Note trois masques que tu crois porter rĂ©guliĂšrement (ex. : « je vais bien », « je n’ai besoin de rien », « je suis toujours disponible »).
  2. Pour chacun, demande-toi :
    • À quoi ce masque me sert-il encore?
    • Qu’est-ce que je perds Ă  force de le garder?
  3. Choisis-en un que tu aimerais dĂ©poser, ne serait-ce qu’un instant, cette semaine.                                                                                                         👉 Ça peut ĂȘtre aussi simple que dire « aujourd’hui, je suis fatigué» au lieu de sourire, ou demander de l’aide pour une petite tĂąche.

Pour aller plus loin đŸŒ±

Si tu as envie d’explorer plus en profondeur les masques que tu portes, je t’invite Ă  dĂ©couvrir mes modules en ligne L’Éclosion de soi.

👉 Le module « Connaissance de soi – Le plaisir de crĂ©er sa vie » t’aide justement Ă  reconnaĂźtre tes forces, tes limites et Ă  t’autoriser Ă  ĂȘtre pleinement toi.

👉 Le module « ResponsabilitĂ© – Mieux ĂȘtre assurĂ© » t’amĂšne Ă  dĂ©poser le masque du « tout est hors de mon contrĂŽle » pour retrouver ton pouvoir personnel.

Et si tu sens que ce travail mĂ©rite un accompagnement plus personnalisĂ©, sache que je suis disponible en sĂ©ances individuelles pour t’accompagner, Ă  ton rythme.

✹ Ce mois-ci, ose dĂ©poser un masque
 pas pour Halloween, mais pour toi. Tu pourrais ĂȘtre surpris·e de la lĂ©gĂšretĂ© qui se cache derriĂšre.