Décembre, ce n’est pas seulement les listes de cadeaux, les repas qui s’enchaînent et l’impression que tout doit être « réglé avant la fin de l’année ».
Décembre, c’est surtout un mois où notre monde intérieur parle plus fort que d’habitude… mais où, paradoxalement, on l’écoute moins.
En ANDC, on dit souvent que le corps et l’âme savent exactement ce dont nous avons besoin — mais encore faut-il être disponible pour entendre leurs chuchotements.
Et en décembre, ces chuchotements deviennent presque des petites tapes sur l’épaule… douces, mais insistantes. 😉
L’appel profond que nous ignorons sans s’en rendre compte
Chaque être humain porte en lui un besoin fondamental : celui de se déposer.
Pas seulement se reposer.
Pas seulement dormir.
Pas seulement « prendre une pause ».
Mais se déposer émotionnellement.
Se déposer, c’est arrêter de se tenir en apnée intérieure depuis trop longtemps.
C’est donner un espace à ce qu’on n’a pas eu le temps de ressentir.
C’est laisser retomber les défenses qu’on a tenues pour fonctionner, performer, être présent pour tout le monde.
En décembre, ce besoin devient immense… mais il est souvent étouffé par la performance d’être « de bonne humeur », « festif », « dans l’esprit des fêtes ».
Alors qu’en vérité, notre système nerveux voudrait juste une couverture, une tisane, et un « attends un peu, je suis fatigué de cette année ».
Ce que ton monde intérieur tente de te dire
Lorsque tu as plus de résistance, plus d’impatience, plus d’émotion que d’habitude,
ce n’est pas que tu es « faible », ni « trop sensible ».
C’est que ton intérieur te dit :
« J’ai besoin de me retrouver avec moi. »
Besoin de revisiter l’année.
Besoin de laisser ce qui a fait mal.
Besoin de reconnaître ce qui a fait grandir.
Besoin de préparer ce qui s’en vient.
En ANDC, on ne pousse pas une personne à aller plus vite.
On l’invite à respecter le rythme de ce qui veut émerger.
Et décembre… c’est exactement ce moment-là.
La vérité : le plus beau cadeau que tu peux t’offrir n’est pas emballé
Le plus beau cadeau que tu peux t’offrir en décembre, ce n’est pas un objet.
C’est un espace pour toi.
Un moment où tu peux :
- déposer ce que tu portes depuis trop longtemps,
- écouter ce qui demande à être entendu,
- prendre conscience de ce que tu veux continuer…
et de ce que tu veux doucement laisser derrière toi.
Parce que la santé psychique ne se construit pas avec des résolutions.
Elle se construit avec des prises de conscience, une présence à soi, une douceur envers nos limites.
Un petit exercice doux pour finir l’année
Prends un moment (15 minutes suffisent),
assis avec toi-même,
et réponds lentement à ces trois questions :
- Qu’est-ce que j’ai porté seul cette année, qui aurait eu besoin d’être entendu ?
- Qu’est-ce que j’aimerais remercier dans mon parcours 2025 ?
(oui, même si c’était chaotique, il y a eu des petites victoires) - Qu’est-ce que j’ai envie de laisser aller avant que janvier commence ?
Rien à performer.
Rien à réussir.
Juste toi, en relation authentique avec toi-même.
Et si décembre servait à ça, finalement ?
Pas à finir l’année en force.
Mais à se retrouver.
À se ramener à soi.
À respirer.
Parce que le plus grand geste d’amour que tu puisses poser envers toi, ta famille, ton couple et ta santé psychique…
c’est d’arriver en janvier reposé dans ton cœur, pas épuisé dans ton âme.
